mercredi 27 novembre 2013

Sony officialise ses tablettes S1 et S2 sous Android 3.0

A l’occasion d’un événement dans la capitale japonaise, Sony va dévoiler deux tablettes Android 3.0 Honeycomb qui devraient sortir à l’automne. Si la première, S1, arbore un écran 9,4 pouces assez commun, la seconde, la S2, innove avec ses deux écrans de 5,5 pouces repliables l’un sur l’autre.

Sony officialise ses tablettes S1 et S2 sous Android 3.0

Annoncées au début du mois officiellement par le P-DG de Sony Howard Stringer, les tablettes S1 et S2 sous Android 3.0 du géant japonais seront dévoilées aujourd’hui lors d’une présentation à la presse à Tokyo. Prévues pour une disponibilité à l’automne, ces deux tablettes tactiles embarquent des puces Tegra 2 de nVidia. La première, la Sony S1, est un modèle assez conventionnel avec un écran de 9,4 pouces et deux caméras pour la visioconférence. A noter que ce modèle dispose d’un émetteur infrarouge et peut donc faire office de télécommande pour les appareils Sony.

En revanche, la seconde baptisée S2 détonne face à la concurrence, avec ses deux écrans de 5,5 pouces formant une sorte de livre électronique que l’on peut replier pour moins d’encombrement lorsque l’on ne se sert pas de la tablette. Sony compte d’ailleurs bien proposer ce modèle comme une alternative aux lecteurs d’ebook traditionnels et a d’ailleurs optimisé son interface dans ce sens.

Tablette Sony S1 

 Sony S1 : photo Sony

Tablette Sony S2 

Sony S2 : Photo Sony

Les deux tablettes sont certifiées Playstation, afin d’accéder aux magasins de jeux en ligne du nippon, et toutes deux sont annoncées « compatibles » avec le Wi-Fi et les réseaux 3G et LTE (4G). (EP)

Voir notre dossier : Que peut-on faire (ou pas) avec une tablette tactile ?

vendredi 8 novembre 2013

Des smartphones équipés de puce Intel en 2011

Verra-t-on les premiers smartphones équipés de puces Intel Moorestown au prochain CES de Las Vegas ? Peut-être à en croire la déclaration du CTO du fondeur, Justin Rattner, au magazine américain Wired.

Des smartphones équipés de puce Intel en 2011 ?

Grand absent du marché des smartphones faute de produits adéquats, Intel pourrait (enfin) faire son apparition sur ce segment dès janvier prochain. En effet, pour le CTO d’Intel, Justin Rattner, le CES 2011 de Las Vegas « pourrait clairement représenter une opportunité pour (sa) firme ». C’est ce qu’il a déclaré au site du magazine Wired, confirmant par la même que les puces Moorestown devraient être au cœur de certains modèles de smartphones dès le début 2011.

Reste désormais à connaître les heureux élus. Si Nokia pourrait faire partie du lot, du fait de son partenariat avec Intel autour de MeeGo, on pourrait aussi trouver d’autres clients habituels d’Intel dans le domaine informatique, comme LG, Samsung ou Sony (via Sony Ericsson).

D’après IDC, le marché des smartphones représentera pas moins de 54,7 millions d’unités pour le seul premier trimestre 2010. De quoi aiguiser l’appétit d’Intel sur ce marché dominé de la tête et des épaules par les puces ARM. (EP)

lundi 14 octobre 2013

Bada OS Samsung préparerait 4 smartphones

Samsung a profité d’une conférence développeurs en Russie pour annoncer nouveaux modèles de smartphones utilisant son système d’exploitation Bada.

Bada OS : Samsung préparerait 4 smartphones

Deux modèles avec clavier physique coulissant, deux autres avec écran large tactile. C’est tout ce que l’on peut dire pour le moment des quatre smartphones Bada que Samsung devrait lancer prochainement, à priori dans le courant de l’année. Selon le site phonereport.info, au cours d’une présentation de son futur système d’exploitation à des développeurs russes, la firme coréenne a glissé une feuille de route dévoilant ces nouveaux modèles.

Ils devraient venir créer une gamme de cinq modèles avec le Wave S8500 au sommet, les autres occupant le segment milieu de gamme. Lors de sa conférence qui se tenait à Saint-Pétersbourg, Samsung a lancé un concours pour les développeurs russes voulant travailler sur Bada. Il est doté de 2,7 millions de dollars de prix dont 300 000 dollars pour le gagnant. (Eureka Presse)

Prise en main Samsung Wave S8500

lundi 16 septembre 2013

L’iPhone 3G sera d'abord commercialisé en Nouvelle-Zélande

Joie du décalage horaire oblige, les premiers clients à pouvoir mettre la main sur l’iPhone 3G seront les Néo-zélandais, quelques heures avant tous les autres pays concernés.

L’iPhone 3G sera d'abord commercialisé en Nouvelle-Zélande

Fans impatients d’Apple et de ses joujoux électroniques, précipitez-vous pour acheter un billet pour les antipodes. Et pour être plus précis, à destination exacte de la Nouvelle-Zélande. C’est en effet au pays des kiwis (l’oiseau, pas le fruit) que seront mis en vente les premiers iPhone 3G par Vodaphone, le 11 juillet à 00h01 heure locale. Soit pratiquement une demi-journée avant son lancement effectif en Europe et presque une journée avant la Californie, patrie d’Apple.

Pour ceux qui ne souhaitent pas faire 20 heures d’avion (sans compter les escales), il faudra donc attendre quelques heures de plus pour le voir apparaître dans les différents Apple Store du globe. En France, l’iPhone 3G n’arrivera que le 17 juillet chez Orange ou chez les distributeurs retenus par Apple, comme la FNAC ou Darty.

 

mardi 10 septembre 2013

TVA sur le livre numérique L’Europe menace la France

La France pourrait recevoir aujourd'hui une mise en demeure concernant son taux de TVA réduite pour le livre numérique. La position ferme de la France sur le dossier pourrait lui valoir de lourdes sanctions financières...

undefinedCrédit image : Fonk 

Selon le site Les Echos, la Commission Européenne aurait envoyé une mise en demeure à la France concernant sa position sur le taux de TVA, aujourd’hui à 7% (et prévue à 5,5% au 1er Janvier 2013), en totale violation du droit Européen. Malgré une évolution des fiscalités qui devrait donner raison à la France à terme, la France a désormais un mois pour se mettre en conformité.

La France a choisi l'année dernière d’aligner le taux de TVA sur le livre numérique sur le taux de TVA du livre papier, malgré l'évidente illégalité de la mesure par rapport au droit Européen. Dans la même logique que celle qui a instauré la loi sur le prix unique du livre numérique, nos politiques font ce qu’il faut pour éviter de pénaliser les acteurs de la chaîne du livre par rapport aux ogres étrangers.

Les arguments sont plus que valables, et bien compris par l’Europe, qui a d’ailleurs lancé une étude sur le sujet dans l’optique de moderniser et d’unifier les politiques fiscales dans ce domaine.

Mais le fait que l’Europe soit tout à fait consciente de la situation absurde consistant à traiter différemment livre papier et numérique ne donne pas le droit à la France de se sentir au-dessus des lois actuelles. C’est en tout cas la position de la commission Européenne, qui a déjà averti à de nombreuses reprises, et qui aurait donc envoyé une mise en demeure à la France.

Un mois pour accorder sa législation au droit Européen

La France aurait donc un mois pour remettre la TVA à 19,6%, sous peine de s’exposer à de lourdes sanctions financières.

Les éditeurs sont bien sûr très mobilisés contre cette position européenne de principe, alors qu’ils avaient réussi à obtenir la baisse de la TVA. Or, ce taux de TVA est nécessaire pour que la concurrence ne soit pas faussée, alors que d’autres acteurs bénéficient eux du taux de TVA du Luxembourg à 3%, où comme par hasard tous les géants américains se sont installés ces derniers mois.

Pour le consommateur, rien de neuf par contre, puisque la baisse de TVA n’avait bien sûr pas été répercutée, ou juste de manière symbolique. Pas de raison donc de répercuter à la hausse ce qui n’avait pas été répercuté à la baisse. Enfin, espérons... Dans tous les cas, cela n'incitera pas les éditeurs à baisser les prix, alors que les consommateurs le demandent, et ont l'impression qu'on leur raconte des histoires.

Que se passera-t-il si la France persiste ?

Aurélie Filippetti, notre ministre de la Culture, a expliqué aux éditeurs qu'elle s'attendait à cette procédure, et que la France ne reculerait pas.

La France va-t-elle donc aller jusqu’au bout de son raisonnement et défier l’Europe, avec d’importantes sanctions financières à la clé ? Peut-elle lâcher les éditeurs ? La situation est compliquée, et on voit bien que l'enjeu est la compétitivité face aux entreprises installées au Luxembourg, qui nécessite de mettre la TVA au taux le plus bas possible. Une procédure d'infraction est peut-être alors moins grave qu'une concurrence faussée. Mais en cas de sanctions financières très importantes, la position est-elle tenable ? C'est moins sûr. On devrait en savoir plus rapidement.

Les mesures pour protéger la chaîne du livre, qu'il s'agisse d'une loi sur le prix unique ou de TVA réduite, sont en tout cas fragiles et mal vues par une Europe qui y voit des pratiques anti-concurrentielles. Le retour à une TVA 19,6% serait un énorme pas en arrière, mais semble difficile à éviter en attendant un nouveau taux de TVA, cette fois-ci décidé par l'Europe.

lundi 2 septembre 2013

Izneo BD une application pour les tablettes 7 et 8 pouces

Izneo, un des grands acteurs Français de la BD numérique, vient d'annoncer une nouvelle mouture de son application pour Google Play. Celle-ci est optimisée pour les tablettes 7 et 8 pouces.

 

Sur le blog d'Izneo, on apprenait hier qu'une nouvelle application BD Comics by izneo était disponible, et spécialement conçue pour les petites tablettes Android (7 et 8 pouces). Izneo explique aussi que l'application propose "une toute nouvelle interface graphique, pour encore plus de confort de lecture”. Ce genre de nouveauté est bien sûr dans l'ère du temps, avec le boom des tablettes 7 pouces. Mais cela met aussi l'accent sur un point intéressant : le fait que certains contenus ne sont pas encore parfaitement adaptés au support numérique.

 

Ecrans 7 pouces et lecture numérique ne font pas toujours bon ménage

Avec l'arrivée des tablettes 7 pouces, et de l'iPad mini, nombre d'éditeurs de contenus ont dû s’adapter. Dans le cadre de la lecture numérique, il y a les contenus qui gardent une lisibilité identique quelle que soit la taille de l’écran (ebooks, lecture différée...), et ceux pour lesquels la réduction de la taille de l’écran rend la lecture compliquée (PDF, magazines, livres numériques enrichis, BD...). Pour ceux là, pas beaucoup d’autres solutions que de zoomer.

Si certains acteurs de la BD ont fait le pari de l’aide à la lecture, en proposant de la lecture bulle par bulle (Comixology par exemple), d’autres ont fait le choix de reprendre exactement l’original, qu’il s’agisse de la presse, des magazines, ou de la BD numérique.

Mais comme la BD numérique n'est pas vraiment adaptée à une lecture en page entière sur une tablette 7 pouces, il faut donc adapter les applications, ce que vient de faire Izneo.

L'avenir : des contenus qui s'adaptent à la taille de l'écran

L’application adaptée aux écrans 7 pouces était donc une nécessité, mais il faudra aller plus loin à long terme.

Pour tous les acteurs de le lecture numérique, il est peut-être temps de définitivement tourner la page des contenus identiques au papier. En attendant, on devrait voir se systématiser l'option de lecture bulle par bulle du côté des distributeurs. Le fait que Kindle ou Nook proposent ces fonctionnalités de zoom bulle par bulle sur leurs catalogues démontre non seulement que c'est important, mais cela constitue aussi un argument de poids pour que les acheteurs passent par leurs catalogues.

Le catalogue DC Comics aux Etats-Unis est d'ailleurs désormais proposé dans ces 2 catalogues, en plus d'iBooks, et de l'application DC Comics, qui propose elle aussi la technologie Guided View, créée par Comixology.

En élargissant un peu, on voit bien que proposer des fichiers PDF, des magazines, et de la BD numérique en proposant deux modes de lecture (original et adapté) est une nécessité désormais, avec les tablettes 7 pouces. S'il peut être intéressant de garder les avantages d'une mise en pages originale (ce que revendique Izneo), proposer une alternative plus confortable au lecteur est aussi nécessaire. 

 

Pour les magazines, Google a d'ailleurs récemment annoncé une nouvelle fonctionnalité qui permet de lire le texte comme sur un ebook, sans avoir à zoomer. Dans le même esprit, Bookeen a intégré une fonctionnalité de remise en pages pour les PDF sur ses liseuses Cybook Odyssey, pour qu'il soit enfin possible de lire des PDF confortablement sur un écran 6 pouces.

 

Si on ajoute à cela les mouvements d'Amazon ou de Nook dans cette direction, on voit donc que la solution est peut-être donc finalement entre les mains des concepteurs d'applications et les distributeurs de tablettes. Mais cela engendre certainement pour l'instant un coût important, difficile à concilier avec des modèles économiques où il faut atteindre des prix très bas.

 

Bientôt, les éditeurs de contenus eux-mêmes se décideront peut-être à produire des contenus différents pour la consultation papier et numérique.

 

Images : Izneo 

 

mercredi 21 août 2013

Quoi de neuf du côté de Google Ebooks

Google Ebooks se fait très discret dans l'actualité. Malgré la communication de bons résultats, certains éléments laissent à penser que Google se désinvestit de l'eBookstore. On parle aussi de projets de location d'ebooks....

Que prépare donc Google dans le domaine des ebooks ? C'est la question que se posent activement certains observateurs bien informés et présents au BEA, le BookExpo America, qui se déroule en ce moment.

Google est présent, et a surtout communiqué sur les bons résultats obtenus en 6 mois, depuis le lancement. Mais selon plusieurs sites, dont les sites Moby Lives ou Paid Content, le site préparerait la location d'ebooks, et pourrait fermer son eBookstore. Bien sûr, Google ne s'exprime pas sur le sujet, mais le géant ne veut pas commenter ces informations.

Un désinvestissement de Google envers son eBookstore ?

C'est la rumeur qui se répand. Selon le site Moby Lives, pour les éditeurs, il est presque impossible de soumettre de nouveaux ouvrages depuis le début de l'année. La raison ? Tous les programmeurs affectés à l'eBookstore Google auraient été retirés du projet.

La répartition des magasins d'ebooks serait à peu près la suivante : 60% du marché des ebooks pour Kindle, 20 à 25 % pour Barnes & Noble et ses Nook, 10% pour Apple, et Kobo derrière, mais autour de 10%, ce qui laisse peu de place à Google. Insuffisant pour continuer ? Problèmes juridiques à répétition ? Changement de stratégie ?

L'ensemble de ces informations fait penser à plusieurs observateurs que Google se désinvestit de l'eBookStore suite à des résultats décevants.

 

Pourtant, si un désinvestissement de l'eBookstore n'est pas inconcevable, l'idée d'une fermeture me semble peu envisageable. Cela ne serait pas vraiment en phase avec la satisfaction affichée de Google quant aux résultats obtenus, et qui montrent que Google a fortement augmenté le nombre d'éditeurs partenaires (de 5000 à 7000), de distributeurs indépendants (de 100 à 250), que les applications de lecture se sont téléchargées à hauteur de 2,5 millions d'unités depuis décembre, que désormais, ce sont 3 millions d'ouvrages gratuits qui sont disponibles...

Ajoutons à cela que les tablettes équipées d'Android Honeycomb intègreront l'accès direct au catalogue, et qu'un programme d'affiliation est officiellement en préparation pour revendre les ebooks Google, et on voit qu'il y a autant sinon plus d'indices qui vont dans le sens d'une continuité de l'eBookstore.

Le désinvestissement actuel n'est donc peut-être que temporaire, et simplement technique, en attendant une nouvelle phase de développement.

La location d'ebooks

Pas du tout de certitude à ce stade, mais quelques éléments à prendre avec précaution : une rumeur, qui a mené à poser la question directement à un représentant de Google sur la préparation d'un éventuel Netflix de l'ebook, et qui, selon le site Paid Content a donné droit à une réponse très officielle, en décalage manifestement avec le ton. Cela fait penser à Paid Content que quelque chose de ce style serait bien en préparation.

Cette vision pourrait être assez logique du point de vue de Google, qui aurait intérêt en effet à profiter de son infrastructure presque intégralement "dans les nuages" par nature pour proposer d'accéder aux ebooks exclusivement en lecture sur navigateur. Après tout, Google a remarqué que 25% des utilisateurs consultent d'abord les ebooks de Google de cette manière. Ce serait une manière de proposer des prix plus bas, et d'être plus en phase avec les modes de fonctionnements traditionnels de la marque où on accède intégralement aux contenus depuis le navigateur.

Mais à ce stade, officiellement en tout cas, la réponse est la suivante chez Google : "Nous n'avons pas annoncé de services comme celui-ci.".

De plus, de nombreux problèmes juridiques pourraient se poser, surtout en ce qui concerne des pays comme la France, où ce genre de pratique sera certainement difficile à rendre compatible avec le prix unique du livre numérique. Il est à mon avis probable que Google réfléchisse à ce genre de choses, peut-être moins que cela devienne réalité dans un futur très proche.